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Un détour Tango à New-York

On peut danser le tango tous les jours à New York… et toutes les nuits. L’ambiance y est agréable, décontractée, ouverte. On danse dans les grands studios comme Dance Manhattan, Stepping out…), des restaurants (La Nacional…), dès le printemps au marché de Chelsea et l’été, en plein air sur le quai 17 au Seaport ou à Central Park le dimanche. On peut choisir par exemple le vendredi dès 16 heures la milonga de Triangulo et dans la foulée continuer par celle de l’Ukrainian Village restaurant... Partout on y trouve une foule de danseurs de toute origine : des Européens, des Russes, des Chinois, des Africains, des sud Américains et bien sûr des Argentins… et parmi tout ce monde des fans de Detlef et Melina qui ont rencontré un très joli succès là-bas lors des stages qu’ils ont animés en mars ! Oui, je peux en témoigner, ces Américains ont évoqué avec beaucoup d’enthousiasme l’enseignement de nos amis. En attendant la suite, certains se regroupent pour approfondir et mettre en pratique ce qu’ils ont appris et nous envient de les avoir si près….

Annie

Dans le tango, on a tous les même idées : le Marché, le Port, les Parcs … !!

 


Melopeya tanguera,
une belle surprise à Neufchateau

On pouvait s’attendre à voir des musiciens vissés sur leur chaise, et un couple venant danser son tango, sa milonga, sa valse !!

Au lieu de cela, nous avons admiré des musiciens très attachants, jouant une musique nouvelle (Piazzolla mais aussi compositions originales et quelques tangos et milongas classiques), dans une formation non conventionnelle : guitare, alto, clarinette et contrebasse, (pas de bandonéon, même si l’instrument était présent sur scène, mais muet..) et cela fonctionne.

La surprise vient aussi de la mise en scène bien servie par les éclairages : ça bouge, les musiciens se déplacent, esquissent quelque pas de danse ; l’altiste joue, tout en dansant guidée par le danseur qui se fait discret, le clarinettiste joue un solo appuyé au coté de la scène, moments d’émotion.

L’humour, voire le burlesque, au détour d’un tango : le danseur enlace une robe noire, tandis que la danseuse, dépitée, le regarde et s’exaspère…

Nous sommes bien loin des grandes "machines", des grands spectacles de tango qui courent le monde… et c’est très bien.

Geneviève

C’était le 3 mai 2008 à l’Espace culturel François Mitterrand